
La société civile Congolaise propose la tenue d’un dialogue citoyen fondé sur les aspirations de la population pour résoudre le problème sécuritaire qui secoue la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce fléau est basé sur la présence du Mouvement rebelle du 23 mars (M23) en mèche avec le mouvement Politico-Militaire Fleuve Congo (AFC) de l’ancien Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa.
L’affirmation est de Florimond Muteba de l’observatoire de la dépense publique (ODEP) qui émet ses réserves à la thèse prise par la coalition CENCO-ECC.
« Face à la crise multidimensionnelle que traverse notre pays, la seule voie viable est celle qui consiste à compter sur nos propres forces. Et cette force, c’est d’abord la population, bien avant les ressources naturelles. Elle doit être le moteur et la bénéficiaire de tout processus de développement », a affirmé mercredi 11 juin Florimond Muteba.
Interrogé sur la différence entre cette initiative et celle menée par la CENCO et l’ECC, il a exprimé des réserves sur l’approche adoptée par ces structures religieuses.
« La CENCO-ECC commence par le sommet, par les élites, par les Occidentaux. Ils sont allés à l’extérieur consulter ces élites avant de revenir vers la population. Ce format ne fonctionnera jamais. Il faut commencer par le bas : impliquer la population dans le diagnostic de nos problèmes. Il faut compter sur le peuple congolais en premier lieu », a-t-il estimé.
La situation sécuritaire de l’Est de la République Démocratique du Congo, préoccupe de plus en plus plusieurs citoyens Congolais, et autres nations, les États-Unis d’Amérique quant à eux exigent le Rwanda de retirer ses troupes sur le sol Congolais avant tout de poursuivre avec les pourparlers.
Luc Lukandjila