La ville d’Uvira a vécu une situation sécuritaire inhabituelle la nuit du vendredi au samedi 11 janvier. Des détonations des armes lourdes et légères ont été attendues sur les collines surplombant la ville, occasionnant une psychose dans les chefs des habitants qui s’imaginaient d’une probable incursion de l’ennemi.
Le porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) du secteur opérationnel Sokola 2 Sud Sud-Kivu ce samedi à la presse indique que, c’était les militaires FARDC qui faisaient l’essaie des armes avant leur déploiement sur les lignes des fronts dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga contre les rebelles Twirwaneho, en coalition avec Makanika, Red-Tabara et autres milices.
Le lieutenant Marc Elongo, précise : « Ce sont des coutumes militaires. Avant un déploiement, il est nécessaire de s’assurer que les armes fonctionnent correctement, car les forces vont d’ici jusqu’à Bijombo. En route, elles peuvent rencontrer des embuscades et doivent donc s’assurer que leur équipement est opérationnel. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter ».
Cette source militaire fait savoir que les mouvements des militaires se font par vagues, ce qui explique les tirs entendus vendredi soir et ceux de samedi matin.
« Un groupe a essayé hier soir, et un autre a poursuivi ce matin », a-t-il conclu.
Rappelons que, depuis aux environs de 20 heures du vendredi jusqu’à 23 heures aussi le matin de ce samedi, ce concert des tirs se faisait entendre dans la ville d’Uvira, province du Sud-Kivu.
Luc Lukandjila