Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Économie Nationale, Daniel Mukoko Samba, a présidé une cérémonie cruciale au sein de son Cabinet, marquant la signature du Procès-Verbal de certification des pertes et manques à gagner ainsi que des créances de l’État sur les sociétés pétrolières, arrêté au premier semestre 2024. Cet événement conclut les travaux de la Commission d’amortissement, un organe technique du Comité de suivi de la structure des prix des produits pétroliers.
Les discussions, entamées le 06 décembre 2024, ont rassemblé des représentants clés des institutions publiques telles que la Présidence, la Primature, le Ministère de l’Économie Nationale, la Banque Centrale du Congo (BCC), et la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), ainsi que des membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et plusieurs sociétés pétrolières majeures comme SOCIR, SEP CONGO, TOTAL ENERGIES et ENGEN.
Les résultats de ces travaux révèlent que l’État Congolais doit un montant net de 16.043.984 USD aux entreprises pétrolières pour le premier semestre 2024. Ce montant s’inscrit dans un contexte où les pertes et manques à gagner pour l’État se sont établis en moyenne à 340.796.000 USD par an au cours des quatre dernières années, soit environ 170.398.000 USD par semestre.
Cette performance est attribuée à l’application rigoureuse des dispositions de plusieurs arrêtés interministériels promulgués en février 2024, ainsi qu’à un contrôle strict du reversement des ressources publiques par les sociétés pétrolières.
Lors de cette cérémonie, le Vice-Premier Ministre a salué le travail accompli par tous les participants et a réaffirmé sa volonté de maintenir un dialogue constructif entre le secteur public et privé. « Je demeure fermement engagé à préserver cet esprit de dialogue », a-t-il déclaré, tout en soulignant l’importance d’agir sous les orientations du Président Félix-Antoine Tshisekedi et de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Daniel Mukoko Samba a également mis en lumière les conséquences importantes des pertes et manques à gagner sur le fonctionnement des sociétés pétrolières et sur la dette publique croissante de l’État. Il a affirmé que la maîtrise de ces pertes représente une priorité stratégique pour son ministère.
Enfin, il convient de noter que toutes les pertes et manques à gagner certifiés jusqu’à fin décembre 2023 ont été intégralement remboursés aux sociétés pétrolières concernées, témoignant d’un engagement clair pour résoudre ces questions financières critiques.
Pascal Nduyiri