mardi, juin 24

Célébration de la Tabaski au Sud-kivu : les musulmans réclament auprès des autorités du pays « un dialogue inclusif sans exclusion »

Les Musulmans du monde entier ont commémoré vendredi 06 juin 2025, la fête d’Aïd Al-adha, Aïd Mubarakh, communément appelée « Tabaski » une fête de sacrifice avec rituels de coutume, le sacrifice et la grande prière, une occasion aux fidèles Musulmans de se rapprocher de Dieu et invoquer le pardon et la miséricorde.

Au Sud-kivu, les musulmans réclament auprès des autorités du pays, « un dialogue inclusif sans exclusion ». À Bukavu, le culte cérébrale a eu lieu au stade de la Concorde. À l’occasion de cette cérémonie, le Sheikh Saïd Kibafe, membre du Conseil théologal du Sud-Kivu et iman de la grande mosquée en province Ajamhal, a déclaré devant la presse : « Nous demandons aux autorités politiques de s’unir tous autour d’une même table pour trouver une paix durable, en insistant sur l’organisation d’un dialogue inclusif sans exclusion pendant ce moment caractérisé par l’occupation de la rébellion du M23/AFC dans l’Est du pays ».

En ville d’Uvira, chef-lieu provisoire du Sud-Kivu, Des centaines de fidèles Musulmans se sont rassemblées vendredi 06 juin, au terrain Epanza pour la prière de l’Aïd Al-Adha. Lors de la prière, le représentant légal des Musulmans d’Uvira, Sheikh Majaliwa Ramadhani Juma, qui conduisait la prière a appelé tous les fidèles Musulmans de la nécessité d’une célébration qui respecte le fondement de lois Célestes.

Il affirme que cette journée rêve pour les musulmans de la région d’Uvira une signification particulière. Au delà du rituel religieux, c’est un moment « d’unité et d’espoir ».

Le terme « Tabaski » est couramment employé en Afrique de l’Ouest et Centrale, c’est notamment au Sénégal, Mali, Guinée et en République démocratique du Congo. « Tabaski ou l’Aïd Al-Adha ou l’Aïd el-Kébir, ces mots arabes signifient uniquement « la grande fête ».

Cette célébration est soutirée dans l’histoire biblique et Coran, l’histoire de prophète Ibrahim donnant son fils unique en sacrifice (Isaac) pour obéir Dieu, est l’ossature de cette célébration.

Luc Lukandjila

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