Au moins onze (11) enfants filles et garçons dont l’âge varie entre deux (2) et dix (10) ans restent séparés de leurs familles depuis l’attaque de la commune de Bulongo, dans le Ruwenzori en territoire de Beni, au Nord-Kivu dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 octobre 2021.
L’alerte a été faite par l’animatrice communautaire de l’organisation non gouvernementale ‘‘Action Concrète pour la Protection de l’enfance’’, ACOPE en sigle, ces enfants sont originaires de la commune de Bulongo. Ils sont arrivés à Kasindi, un poste frontalier situé à la frontière Est entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda le lendemain de l’attaque des rebelles ougandais de l’Allied Democratic Forces (ADF) contre la commune de Bulongo, attaque dont le bilan humain rendu par les sources officielles était de sept (7) personnes tuées au quartier Gala de cette commune.
Cette organisation qui les a documentés, les a placés dans des familles d’accueil en attendant que les démarches pour retrouver leurs familles aboutissent afin de les y réintégrer.
Selon Madame Mireille Mushagi, animatrice de l’ACOPE à Kasindi, le nombre d’enfants séparés de leurs familles depuis cette attaque pourrait être revu à la hausse au regard des alertes sur la disparition des enfants que son organisation a reçu ces derniers temps.
‘‘Nous sommes à la recherche d’autres enfants dont les familles ont déclaré la disparition. En présent, nous avons Onze enfants qui sont séparés de leurs familles. Il y a beaucoup d’enfants qui, après l’attaque de Bulongo, ne sont pas dans leurs familles. Nous continuons les recherches. Cependant, ceux que nous avons enregistrés, nous les avons placés dans des familles d’accueil en attendant qu’on retrouve leurs familles’’, a-t-elle déclaré.
En vue de palier ce problème, madame Mireille Mushagi invite les parents à surveiller leurs enfants lors des mouvements de déplacement. Mais la vraie solution reste le rétablissement de la paix dans la région, a-t-elle interpellé le gouvernement congolais.
Serge Mulimani