vendredi, avril 18

Beni : un journaliste détenu par l’ANR pour avoir découvert des images de membres de la rébellion M23/AFC dans son téléphone

Le journaliste Trésor Kamavu est retenu par les services de renseignement dans la ville de Beni, il y a plus d’une semaine selon le médias 7SUR7.CD.

Il l’avait été arrêté en ville de Beni lorsqu’il revenait de Goma pour rejoindre Kinshasa au motif qu’il détenait dans son téléphone des images de membres du groupe armé rebelle M23/AFC .

Indigné par cette détention, l’Union Nationale de la Presse du Congo section Nord-Kivu a adressé une lettre au gouverneur de la province pour solliciter sa libération et attire l’attention de l’autorité provinciale du Nord-Kivu sur le contexte délicat dans lequel de nombreux journalistes se sont retrouvés lors de l’occupation de Goma

« Des nombreux professionnels de l’information sont restés bloqués dans la ville faute de moyens pour quitter. Leur présence sur place ne saurait en aucun cas être interprétée comme une adhésion au groupe rebelle M23/AFC », insiste l’UNPC.

Considérer les journalistes qui sont restés à Goma comme des rebelles serait un jugement hâtif et injuste car nombreux d’entre eux sont au chômage depuis l’occupation de la ville les accabler davantage en les indexant serait une double peine pour des circonstances indépendantes de leur volonté, indique l’UNPC dans cette lettre adressée au gouverneur de la province.

Depuis l’occupation de la ville par les rebelles M23/AFC des journalistes ont été contraints de quitter la ville suite aux multiples menaces des nouvelles autorités de cette ville ceux qui sont restés subissent des actes de menaces et d’arrestation par les rebelles qui occupent la ville il y a plus de deux (02) mois maintenant.

Certains qui sont restés sont victimes des arrestations sans motifs valables, ces arrestations et menaces des journalistes à Goma constituent une violation de la liberté de la presse qui est apolitique nombreux des journalistes veulent quitter la ville faute de moyens ils sont obligés d’y rester.

Prince Syaghenda

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