
Le nommé Kambale Tsongo Muyisa, Président de la société civile forces vives de Kyavisogho, dans le groupement Malio, en chefferie des Bashu, territoire de Beni, au Nord-Kivu a été tué par des hommes armés et non encore identifiés. Ce cas de tuerie est intervenu autour de 21h, la nuit de dimanche au lundi 03 février 2025.
Les informations livrées par la société civile forces vives noyau des Bashu, la victime âgée de 34 ans a été rencontrée à sa résidence, alors qu’elle se prend pour aller au lit. Elle a réussi trois balles à son abdomen et morte sur le champ d’honneur, indique Maître Maombi Kahongya, Président de la société civile en chefferie des Bashu.
« C’est vraiment regrettable de voir notre collègue être tué pour des causes non connues. Il a reçu trois balles au niveau de son abdomen et il est mort. Vraiment il est encore difficile de connaître les causes de sa tuerie et même les auteurs ne sont pas encore connus. Parler du conflit ou réglement de compte, ça sera trop tôt et nous pensons qu’après les enquêtes, nous aurons la bonne version de fait », a fait savoir le Président de la société civile en chefferie des Bashu.
Tout en déplorant cette tuerie, Maître Maombi Kahongya penses que cet acte devrait interpeller les autorités pour prendre des mesures pour sécuriser les habitants, victimes de l’insécurité qui s’observe dans cette partie. Pour lui, l’effectif des personnes tuées par balles dans cette région est entrain d’augmenter et si rien n’est fait, on risque de sacrifier toute la population.
« Le nombre de victimes de tueries est entrain d’augmenter du jour au jour dans le groupement Malio. Il est important que les autorités prennent des dispositions. Nous leur recommandons d’appeler la population pour étudier ensemble ce qui peut être à la base de cette criminalité dans notre contrée. À l’allure où vont les choses, vraiment nous craignons beaucoup pour l’avenir de la population locale », regrette maître Maombi Kahongya.
Signalons que le corps de l’infortuné a été conduit à sa dernière demeure l’après-midi de ce même lundi, indiquent nos sources. Notons-le, le groupement Malio fait face à une insécurité orchestrée par des groupes d’hommes armés qui circulent librement dans cette contrée. Plusieurs personnes et surtout des leaders ont déjà jugé mieux de quitter la zone craignant pour leur sécurité, pour se déplacer vers les milieux jugé sécurisé.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon