dimanche, juin 22

Beni : trois personnes parmi elles un militaire tuées en une journée dans la chefferie des Bashu

La chefferie des Bashu, dans le territoire de Beni a enregistrée trois (03) morts en une seule journée. La société civile de cette chefferie se dit très inquiète de cette criminalité qui commence encore une fois à s’accentuer dans cette entité coutumière. Trois (03) groupements ont été touchés par ces tueries où les victimes, parmi-elles un élément militaire des FARDC, ont été exécutées par armes blanches.

Parmi les personnes tuées figure le capitaine des FARDC qui était basé dans le village de Kasimbi, dans la localité de Busumba-Kitholu, c’est dans le groupement Isale-Kasongwere, connu sous le nom de Carlos. Selon la société civile, ce militaire aurait sorti de sa cabane vers 5 heures du matin juste pour se soulager, chose drôle il a été tué par des inconnus.

Dans le village Bulwange, localité Vurondo, en groupement Malio, là, c’est une femme qui a été tuée par des inconnus. Ses bourreaux l’avaient d’abord enlevé depuis mardi dernier et c’est le jeudi 29 mai matin que son corps avait été retrouvé non loin de sa maison. Le troisième cas est celui enregistré en groupement Isale-Bulambo où un homme a été exécuté et son corps retrouvé le matin de ce même jeudi à Kivathi.

« La population de la chefferie des Bashu se voit encore être endeuillée par trois actes de criminalité qui ont été commis dans trois groupements différents. Le premier cas a été commis à Kasimbi, dans le groupement Isale-Kasongwere où on a tué un capitaine de FARDC ; loin de cela il y a eu aussi une femme qui a été découpé par des inconnus dans le groupement Malio. A part cela, il y a aussi une autre personne, père d’une famille qui a été tué dans le groupement Isale-Bulambo. Tous trois leurs corps ont été découvert pendant les heures matinales de ce Jeudi 29 Mai », a fait savoir Maître Maombi Kahongya, Président de la société civile en chefferie des Bashu.

Cet acteur de la société civile qui déplore cette hausse du taux de criminalité dans cette chefferie pense que, la multiplicité des groupes armés qui s’identifient comme des Wazalendo serait à la base ; d’où son appel aux autorités territoriales et provinciales de voir comment réorganiser ces jeunes compatriotes.

« Nous condamnons ces actes de criminalité. Avec la multiplicité des groupes armés des Wazalendo, nous pensons que cela peut impacter négativement sur la sécurité de la région. Nous appelons l’administrateur du territoire et le gouverneur de province de pouvoir convoquer une réunion avec la coordination de Wazalendo et surtout ceux-là qui sont basés ici dans la chefferie des Bashu afin que l’on puisse définir des mesures sécuritaires pour que cette pratique cesse », souhaite la société civile de la chefferie des Bashu.

Il faut noter que la chefferie des Bashu regorge actuellement plusieurs groupes armés qui circulent librement avec des armes non contrôlées, une situation qui expose la population locale.

Tsongo Kamala Bin-Phlégon

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