
Dans une démarche significative pour l’identité de la ville de Beni, le maire a signé un arrêté renommant plusieurs rues et avenues afin de célébrer l’histoire locale et d’ancrer des figures emblématiques dans le tissu urbain. Ce changement n’est pas qu’une simple formalité administrative ; il s’agit d’un acte symbolique et historique qui vise à renforcer le sentiment d’appartenance des habitants tout en améliorant leur quotidien.
Un arrière-plan administratif
Cet arrêté, qui trouve ses fondements dans la Constitution de la République Démocratique du Congo et une série de décrets et d’ordonnances, est le fruit d’une réflexion sur la mémoire et l’histoire de Beni. Le maire, se basant sur des textes, montre la nécessité d’honorer des personnalités qui ont marqué le territoire et qui continuent d’influencer la vie des citoyens. Cette action fait également écho à la proclamation de l’état de siège et aux directives gouvernementales visant à renforcer l’ordre public et la cohésion sociale dans la région.
Parmi les modifications, plusieurs rues changeront de nom. L’ancienne avenue ONC sera désormais connue sous le nom d’Avenue Pauni Nzenzule Ernest. L’avenue Kisando, garde son appellation, mais l’ancienne rue EP Kilewe, qui était désignée sous le terme de « Grand route RN2 », sera désormais appelée Rue Ambroisie Sikumoja.
De même, la rue qui portait auparavant le nom de RN4 Kasanga-Rwangoma sera désormais la Boulevard Mufunza Bayengo. Une autre artère, le point Masuata allant vers Kimbia, recevra le nom de Ghislain. Alors que la rue Jean-Louis Ernest Kyaviro conservera son appellation, la rue RN4-Mairie sera désormais désignée sous le nom de Rue Ndekeluka.
Ces changements apportent une nouvelle dimension à la ville, favorisant non seulement l’orientation et la signalétique urbaine, mais également le sentiment d’appartenance des Benicens à leur ville. En honorant des figures locales, le maire crée des repères historiques précieux qui renforceront l’identité collective de la population et leur attachement à leur environnement.
Pascal NDUYIRI