Marche Pacifique, paralysie d’activités scolaires, socio-économiques, des habitants du poste frontalier de Kasindi, en territoire de Beni ne décolèrent pas face à l’arrestation du commissaire principal Kasereka Kambere Claude, commandant de la police de Kasindi.
Ce lundi 18 novembre 2024, ils ont cessé les activités socio-économiques et manifesté dans la rue. Les écoles ont également remis les apprenants à leurs domiciles pour marquer d’une pierre blanche cette journée sans activités.
Par ces manifestations, les habitants de Kasindi réclament le retour du commandant de la police, le commissaire principal Kasereka Kambere Claude arrêté depuis vendredi dernier, prétendument dans l’affaire d’un policier qui avait tiré sur un bandit armé qui tentait de ravir l’arme d’un autre policier commis au cachot de la Police.
La manifestation a chuté au bureau du fonctionnaire délégué de Kasindi auprès de qui le mémo des manifestants a été déposé. Au moment de réceptionner ce mémo, Kambale Sivavuyirwa Barthélemy a fait savoir que l’Administrateur du territoire de Beni a promis, lors de son séjour à Kasindi dimanche 17 novembre, revenir vendredi prochain avec le commissaire principal Kasereka Kambere.
Pour l’heure, situation de 11h 00, les portes de boutiques, magasins et autres maisons de commerce restent fermées au cœur de la cité frontalière de Kasindi. Outre la libération du commissaire principal Kasereka Kambere Claude, les habitants de Kasindi réclament la révèle de l’inspecteur de l’auditorat militaire de Kasindi et le militaire du nom de Kibonde, attaché à cet auditorat.
Ils sont accusés par les habitants de Kasindi de connivence avec les bandits qui insécurisent la cité frontalière de Kasindi, lesquels étaient traqués nuit et jour par des éléments de sécurité et de défense commandés par le commissaire principal Kasereka Kambere Claude.
Serge Mulimani