
Les activités sont restées paralysées toute la journée du lundi 29 juillet 2024 en commune d’Oicha, territoire de Beni. Il s’agit de la première sur les trois (03) journées « ville morte » décrétées par la société civile locale. Une décision généralement respectée au centre commercial, mais qui lèse certains marchands, bien qu’elle soit accompagnée par d’autres.
Depuis tôt le matin, les agents de l’ordre étaient déployés dans les points chauds de la commune d’Oïcha, de Kinkanda au Nord, à Ndwani au sud du chef-lieu du territoire de Beni.
Tout l’avant-midi, la circulation était timide. Aucune maison de commerce n’ouvrait encore sa porte, même les étalages étaient tout vide. C’est à partir de 10 heures que certaines officines pharmaceutiques ouvraient partiellement les portes et certains commerçants étaient visibles au centre commercial.
Les activités sont restées paralysées ce lundi, en dépit de l’appel à la requalification de la décision de la société civile, lancé la veille par l’administrateur militaire du territoire de Beni. Le colonel Ehuta Omeonga Charles demandait aux habitants de vaquer librement à leurs activités, au sortir d’une réunion d’urgence avec certains acteurs communautaires dont des initiateurs de ces journées ville morte. Quelques heures après cette réunion, la société civile avait tenue son assise pour confirmer qu’elle maintenait son mouvement.
Se confiant à la presse l’après-midi de ce lundi, le premier rapporteur de la société civile en commune d’Oicha s’est félicité de cette réussite en remerciant tous ceux qui ont respecté la journée, en leur demandant de faire autant jusqu’au mercredi 31 juillet 2024. Ce premier jour, aucune casse n’a été enregistrée.
Nganga Victor Mbafumoja