Un nouveau cas de tuerie a été enregistré la nuit du mercredi 31 juillet au eudi 01 Août 2024 dans le village de Kathembo se trouvant à environ 10 Km dans la partie Nord-Est de Butuhe, chef-lieu du groupement Malio, chefferie des Bashu, en territoire de Beni c’est, dans la province du Nord-Kivu.
Selon les informations fournies par la société civile forces vives de ladite chefferie, des inconnus ont investis la résidence de victimes pendant qu’elles étaient en profond sommeil. Ils les ont exécuté avant de prendre le large dans une destination inconnue.
Maître Maombi Kahongya, président de cette structure citoyenne confirme l’information. Il indique que les victimes seraient accusées de la sorcellerie, chose qui serait à la base de leur exécution.
« La société civile forces vives noyau de la chefferie des Bashu condamne le cas de meurtre et de tuerie qui s’enregistrent actuellement dans le groupement Malio. Le cas le plus récent est celui de deux personnes tuées la nuit du mercredi à aujourd’hui jeudi 1er Août 2024 à Kathembo, un village se trouvant à plus au moins 10 km de Butuhe, en groupement Malio. Ces deux personnes seraient accusées d’être des sorcières. C’est un acte que nous condamnons et nous rappelons à tout le monde que la vie humaine est sacrée », a dit maître Maombi Kahongya.
Cet acteur de la société civile invite les services compétents et surtout les autorités locales à prendre des mécanismes draconiennes pour protéger la population. Il plaide également pour l’ouverture des enquêtes afin que les auteurs de cet acte anticonstitutionnel soient identifiés et condamnés conformément à la loi Congolaise.
« Nous appelons les autorités compétentes en commençant par le chef du village Kathembo et celui du groupement Malio à tout faire pour identifier les auteurs de cet acte et à tout faire pour les arrêtés car trop c’est trop », a-t-il souhaité.
Il faut noter que celà porte à trois (03), le nombre de personnes tuées dans le groupement Malio sous ces circonstances et celà en l’espace de quatre (04) jours seulement.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon