samedi, avril 20

Beni : des ossements humains de 20 personnes exécutées par les ADF enterrés dignement à Ntoma/Kilya

Au total, les ossements humains d’une vingtaine de personnes (20) ont été mis sous terre samedi 06 mai 2023 au village Ntoma de la localité Kilya, secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu par la police technique et scientifique, la protection civile et la société civile.

Il s’agit des restes des personnes qui auraient été exécutées par les combattants des Forces Démocratiques et Alliées ( ADF/MTM), il y a deux (2) ans dans les agglomérations de Halungupa, Loselose et Ntoma dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, fait savoir le porte-parole de l’armée Congolaise dans la région.

Le capitaine Antony Mualushayi indique par ailleurs que parmi ces personnes exécutées par les membres de ce mouvement rebelle figurent des militaires car « certains indices militaires tels que les grades, les tenues militaires, des bottes étaient visibles sur les scènes de crimes. Cela laisse à croire que parmi les personnes exécutées par les terroristes djihadistes de l’ADF figuraient également des soldats Congolais », a fait savoir le porte-parole des opérations Sukola 1 Grand-Nord.

Au moins cinq (5) scènes de crimes ont été identifiés par la délégation composée de militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de la Police technique et scientifique, de la Protection civile et de la Société civile congolaise de Ruwenzori, qui s’est rendue sur place à Kifrere (village local) pour des investigations et l’enterrement digne des restes des corps de ces compatriotes Congolais.

Un rapport à mi-parcours des scientifiques déployés sur les scènes de crimes rapporte que, ces ossements humains datent de deux (02) ans soit de l’année 2021, année pendant laquelle les combattants de l’ADF avaient perpétré plusieurs massacres cruels dans ces localités.

Présents à ce lieu, les membres de la société civile ont émis le vœu de voir les responsables de ce mouvement rebelle répondre de leurs actes devant la cour pénale internationale afin de rendre justice aux victimes de leurs barbaries.

Serge Mulimani, depuis Kasindi

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