Au moins quarante (40) cas de la malnutrition s’enregistrent chaque mois dans l’aire de santé de Isonga, en
zone de santé rurale de Vuhovi, c’est dans la chefferie des Bashu, territoire de Beni. L’alerte a été faite mercredi 28 mai 2025 par Kambale Kiruma Musa, infirmier titulaire de l’aire de santé de Isonga qui plaide pour l’intervention de bonnenvolonté pour assister ces vulnérables et sauver les vies humaines dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Selon lui, c’est depuis environ une année que cette situation s’observe dans cette entité sanitaire. Il fait savoir que sont presque tous les habitants de Isonga et ses environs à majorité de retournés qui sont exposés à ce problème d’insécurité alimentaire.
Notre interlocuteur indique que sont surtout les enfants de 6 à 59 mois ainsi que les femmes ceintes et allaitantes qui sont plus touchés par cette malnutrition aiguë, des statistiques encore provisoires, qui dresse, une situation alarmante.
Et pour y faire face, Kambale Kiruma Musa, pense qu’il est très urgent que les bonnes volontés songent à ces nécessiteux tout en leur dotant des produits alimentaires riche à protéine.
« L’insécurité alimentaire menace l’aire de santé de Isonga ce jour. C’est une situation qui s’est plus aggravée juste après le massacre et autres formes d’insécurité vécu ici à Isonga. Les habitants ont quitté leurs milieux de refuge étant démunis. C’est ainsi que les enfants et les femmes enceintes sont frappés par cette malnutrition. Nous enregistrons 41 enfants ou plus et cela par mois. Ils doivent être assistés en élevage des petits bétails et la culture des aliments riches à vitamine puis voir comment prendre en charge ces enfants qui sont déjà malades », a dit à la rtr-beni.net, l’infirmier titulaire de l’aire de santé de Isonga.
Il faut noter que jusque-là, de nouveaux cas d’enfants et femmes enceintes malnutris continuent d’arriver au centre de santé de Isonga. Leur prise en charge cause encore problème vue que cette structure sanitaire connaît une rupture de stocks, se désole notre interlocuteur.
Tsongo Kamala Bin-Phlégon