mercredi, mars 26

Agression rwandaise en RDC : Human Rights Watch appelle l’UE à adopter d’urgence des nouvelles sanctions contre le M23

En prélude du Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne prévu le 17 mars prochain, Human Rights Watch appelle l’Union Européenne, ses États membres et les autres gouvernements préoccupés par la situation sécuritaire de la partie Est de la République Démocratique du Congo, à adopter d’urgence de nouvelles sanctions ciblées contre les leaders du M23, ainsi que contre les hauts responsables Rwandais et Congolais impliqués dans de graves violations des droits humains, sans toutefois citer ces personnalités.

Dans un rapport publié mercredi 12 mars depuis Nairobi, cette ONG de défense des droits humains révèle que, dans les provinces du Nord- Kivu et du Sud-Kivu, les combattants du M2/AFC soutenus par le Rwanda, ont effectué des descentes dans des maisons, proféré des menaces de mort et de représailles, et entravé le travail des médias indépendants et des organisations de la société civile.

Pour Human Rights Watch, les combattants du M23 ont également détenu des leaders de la société civile et perpétré des exécutions sommaires, notamment l’assassinat de l’artiste et activiste Delcat Idengo à son domicile à Goma, ainsi que de cinq (05) hommes contraints au travail forcé.

« L’UE devrait également suspendre son accord sur les minerais avec le Rwanda, compte tenu de l’implication des forces Rwandaises dans des abus aux côtés du M23, et réexaminer ses accords de coopération militaire et sécuritaire avec ce pays, y compris dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (FEP) », indique le rapport de cette organisation non gouvernementale.

Rappelons que mardi 11 mars, l’Angola en tant que médiateur dans le conflits armés en République Démocratique du Congo (RDC), qui déchire sa partie orientale, profitant de la présence du Président Félix Tshisekedi Tshilombo dans une mission de travail avec son homologue Joâo Lourenço, en Angola, les autorités Angolaises ont décidé d’établir des contacts directs avec le M23 en raison d’un dialogue entre Kinshasa et ce mouvement rebelle.

Rédaction

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