Douze (12) aires situées en zone de santé d’Oïcha, en territoire de Beni, au Nord-Kivu peinent à fonctionner suite à l’activisme des combattants de l’Allied Democratic Forces (ADF) qui s’illustrent par les massacres contre les populations civiles, dans cette partie orientale de la RD Congo.
D’après Darius Kasereka Syahira, coordonnateur du Centre pour la promotion des droits humains (CPDH), une structure de défense des droits de l’homme, ayant le siège à Oïcha, cette situation ne permet pas à la population d’avoir l’accès facile aux soins médicaux.
“Certaines de ces structures étaient pillées et d’autres incendiées par les ADF. Sur aumoins vingt-six aires de santé que compte la zone de santé rurale d’Oïcha, douze structures demeurent non fonctionnelles, six sont en voie de fermeture et seulement huit fonctionnent, sous menace insecuritaire perpétrée par ces rebelles”, a-t-il expliqué.
A lui d’indiquer que la sécurité du personnel soignant n’est pas garantie, certains prestataires de soins ont été tués pendant les atrocités dans la zone, d’autres par contre, demeurent dans une destination inconnue, car pris en otage par les assaillants, et enfin, d’autres mènent une vie incertaine sur le plan sécuritaire.
“La population civile qui est bénéficiaire des services du personnel soignant n’est pas épargnée du danger. Certains de citoyens qui habitent les zones de santé non fonctionnelles ont difficulté à se faire soigner ou accéder aux soins appropriés”, a-t-il ajouté.
C’est ainsi que, le CPDH recommande aux Forces Amées de la République Démocratique du Congo, (FARDC) d’imposer la paix et sécuriser les structures sanitaires, leur personnel et la population bénéfiaire de leurs services.
DoMat