Les récentes allégations de viol et de violences sexuelles portées contre des soldats Rwandais en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) suscitent une vive controverse. Dans des articles publiés par «The New Humanitarian » et « Le Monde », la journaliste Barbara Debout évoque plusieurs cas d’agressions sexuelles qui, selon les autorités Rwandaises, sont manifestement infondés.
Les accusations se concentrent sur trois incidents spécifiques, tous contestés par le gouvernement Rwandais. La première affaire concerne le viol présumé d’une vendeuse de fruits, désignée sous le nom de « Jeanne », qui aurait eu lieu dans la base des casques bleus à Bangui en 2023. Les autorités Rwandaises soulignent que l’accès à cette installation est strictement contrôlé et que seuls les civils dûment enregistrés peuvent y entrer. Par conséquent, elles affirment qu’aucune agression contre un civil n’aurait pu se produire au sein de cette base.
La deuxième accusation implique une femme nommée « Grâce », âgée de vingt-huit (28) ans, qui aurait été agressée dans la ville de Paoua. Cependant, le gouvernement précise qu’aucun soldat Rwandais n’a été déployé dans cette région à l’époque des faits allégués, ce qui rend ces accusations sans fondement.
Enfin, la troisième affaire concerne deux (02) femmes à Ndassima, une localité située à 400 km de Bangui. Là encore, les forces Rwandaises n’ayant jamais été présentes dans cette zone, les autorités réfutent catégoriquement ces allégations.
Le Rwanda prend très au sérieux toutes les accusations portées contre ses troupes. La Force de Défense du Rwanda (RDF) insiste sur le fait que la violence sexuelle contre les civils est inacceptable et que des mesures strictes sont en place pour maintenir la discipline parmi ses soldats. Selon des témoignages d’habitants déplacés à Bria, il est même rapporté que les incidents d’agressions sexuelles avaient diminué après le déploiement des troupes Rwandaises dans la région.
Depuis deux (02) décennies, les soldats de paix Rwandais sont engagés dans des missions internationales avec un engagement fort envers l’intégrité et le respect des communautés locales. Leur réputation repose sur leur capacité à protéger les civils et à respecter les principes fondamentaux du droit international humanitaire.
La RDF réaffirme son engagement envers la paix et la stabilité en République centrafricaine ainsi que dans toutes les missions où ses troupes sont déployées. Dans un contexte où les accusations peuvent avoir des conséquences graves sur le moral et l’efficacité des opérations de maintien de la paix, il est essentiel d’examiner ces allégations avec rigueur et impartialité.
Rédaction