jeudi, mars 28

Nord-Kivu : l’ONAPAC Beni donne sa version au tour du conflit qui l’oppose avec Esco-Kivu

Par respect à la population de Beni et environ, le directeur de l’office national des produits agricoles du congo à Beni, ONAPAC en sigle, ingénieur Nicodème Mulumba wa Kasongo, dit donner le nœud de problème entre cet office de l’État congolais et la société Esco-Kivu œuvrant à Beni, province du Nord-Kivu.

« De 2015 à 2017, il y avait un protocole d’accord entre ONAPAC et Esco-Kivu. Au lieu que Esco-Kivu puisse payer le 3% de la valeur FOB, cette société avait payé 1% puis 1.5%, et 1%, c’était le montant que l’ONAPAC avait laissé à Esco-Kivu pour que celui-ci puisse faire l’encadrement. A 2016, nous étions déjà dans les cinq cents milles (500 000) USD que l’office national des produits agricoles avait laissé à son partenaire pour encadrement, voilà même le nœud du problème parce qu’il n’a pas pu dépasser tous les cinq cents milles (500.000) USD, il est resté avec environ cent quarante milles (140.000) USD, quand nous leur avons demandé de justifier cet argent, c’est là où le problème a commencé », s’est étonné ingénieur Nicodème Mulumba wa Kasongo.

Pour le numéro un de l’ONAPAC Beni, la société Esco-Kivu veut imposer à la république démocratique du congo les tarifications ougandaises, ce qui est anormale et inacceptable.

Il demande à Esco-Kivu de saisir la justice s’il pense que ses droits sont violés au lieu de recourir aux médias. L’ONAPAC qualifie les réactions médiatiques de son partenaire d’une fuite en avant.

« A chaque moment quand nous sommes dans des réunions, ils veulent évoquer les modèles ougandais, pourquoi Esco-Kivu veut nous imposer d’appliquer ce qui se passe en Ouganda surtout que nous savons très bien qu’il y a un autre Esco-Kivu de ce côté là? Aujourd’hui, ils veulent tromper l’opinion locale, nationale et internationale voire les autorités à tout le niveau pour dire qu’à un certain moment s’il y aura des troubles qui peuvent se passer, ça sera suite aux blocages de l’ONAPAC. Nous sommes entrain de faire notre travail reconnu par le ministre de tutelle. La loi agricole date de 2011, est ce que Esco-Kivu a-t-il déjà saisi le conseil d’État pour qu’il interprète cet article de la loi agricole pour voir qui a raison qui a tord » a-t-il ajouté.

A part sa mission de défendre les intérêts de l’État congolais dans le domaine agricole, l’ONAPAC s’est dit avoir plusieurs autres attributions selon l’ingénieur Nicodème Mulumba.

« Nous intervenons en amont avant que les produits soient soumis à l’exploitation. Tout ce que nous demandons comme frais de prestations commence au niveau des champs des cultivateurs, nous devons encadrer les agriculteurs, agréer les exploitacteurs, agréer les usines, les entrepôts et toutes les installations qui concernent les produits agricoles dans la région voire les transitaires. Seul Esco-Kivu ne veut pas payer les frais d’agrément et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui sont de mille cent soixante (1160) USD par ans, il ne manque pas cet argent et il n’est pas incapables de le trouver, il y a manque de bonne volonté pour s’acquitter », rassure ce cadre de l’ONAPAC à Beni.

Pour lui, toutes les manœuvres de Esco-Kivu vont bientôt prendre fin car la justice est déjà saisie à tous les niveaux.

Ça fait quelques semaines, qu’il y a à Beni une incompréhension entre l’ONAPAC et Esco-Kivu où plusieurs véhicules de Esco-kivu en direction de l’Ouganda sont bloqués à la frontière au niveau de Kasindi.

La rédaction

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1 Comment

  • Jacques Matumo

    Voici la vraie version au sujet du fameux protocole d’accord entre Esco Kivu et l’Office National du Café (actuel ONAPAC):
    Le Directeur ONAPAC Beni ment opinion publique. S’il ne le sait pas, nous nous savons 1) le protocole était signé en violation de la loi agricole,
    2) la période était déterminée qui déjà expiré depuis fin 2016,
    3) avec ce protocole l’ONC mentait les autorités que la réduction de ses frais illégaux de 3% à 1,5 ou 1% c’était sa subvention, qui ferait de lui le promoteur de cacao dans la région et
    4) la société Esco Kivu avait déjà répondu au DG de l’ONAPAC preuve à l’appui qu’Esco Kivu n’avait aucune dette dans le cadre de ce protocole.

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