samedi, avril 20

Insécurité à Beni : rentrée scolaire ratée dans plusieurs écoles dans le Ruwenzori

C’est depuis l’année scolaire passée que plusieurs écoles du secteur de Ruwenzori en territoire de Beni au Nord-Kivu ont fermé leurs portes à la suite de l’insécurité grandissante.

Si certaines écoles ont rouvert notamment dans le groupement Buliki, ce n’est pas le cas pour la plupart des écoles situées dans le groupement Malambo qui reste encore en insécurité, alerte Ricardo Rupande, président des forces vives de Ruwenzori.

« Il y a plusieurs écoles qui restent fermées jusqu’à présent à cause de l’insécurité. Les parents doutent de la sécurité de leurs enfants dans ces écoles qui sont situées dans les zones insécurisées. C’est comme par exemple à Mwenda, Loulo, Loselose, Halungupa, Kilya, Kabalwa, Kisima, etc… C’est donc une grande partie du groupement Malambo qui sèche les activités scolaires à cause de l’insécurité « , a-t-il déclaré.

Nos efforts pour avoir la réaction des autorités éducatives de la sous division de l’enseignement primaire secondaire et technique, EPST Bulongo qui couvre le secteur de Ruwenzori, n’ont pas payé.

Pour pallier le problème d’insécurité, certaines écoles ont été délocalisées à Mutwanga, chef-lieu du secteur de Ruwenzori. C’est comme par exemple des écoles de Loulo, Loselose et Kabalwa qui fonctionnent dorénavant à Mutwanga. Mais cela n’est pas une solution durable. Le président de la société civile de Ruwenzori estime quant à lui que la seule solution à cette situation reste l’option des offensives de l’armée contre ces rebelles de l’ADF.
« Il faut que l’armée congolaise mène des offensives musclées et robustes contre les rebelles de l’Allied Democratic Forces( Adf) qui insécurisent ces localités pour permettre aux parents de rejoindre leurs milieux de vie naturelle et ainsi permettre la scolarisation de leurs enfants », s’est-il adressé à l’armée régulière.

Depuis l’année scolaire 2018-2019, des milliers d’enfants ont été contraints d’arrêter leur scolarité dans le Ruwenzori à cause de l’insécurité entretenue dans cette région par des rebelles de l’ADF.

Serge Mulimani

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