samedi, avril 20

Beni : Une fille de 16 ans se perfectionne en mécanique

La mécanique est un métier généralement pratiqué par les hommes en ville de Beni dans la province du Nord-Kivu. Si des nombreuses femmes ne sont pas intéressées par ce dernier, Jemima elle, s’est démarquée, parmi d’autres et espère à une autonomie financière.

Jemima, est une fille âgée de 16 ans, qui a opté de faire la pratique en mécanique. Élève en 5eme année des humanités, option technique nutritionnelle à l’Institut de l’Avenir de Beni (IAB), celle-ci est née d’un père mécanicien, Monsieur Chozi, très connu en ville de Beni dans le domaine de la mécanique.

Jemima a été inspirée par le travail de son père mais veut aller plus loin que lui. Elle dit être fière de la mécanique malgré que ça soit un métier relégué au bas niveau par certaines personnes. Elle évite la vie de dépendance financière dans son avenir.

« C’est un métier que j’ai moi-même choisit parce que je l’aime. J’en suis fière d’ailleurs malgré la saleté. Je veux me créer aussi une réputation dans ce domaine en ville et avoir de l’argent. J’avais suivi une vidéo dans laquelle on demandait aux femmes de ne pas espérer aux moyens des hommes mais de se prendre en charge. Voilà ce qui m’a motivé de faire la mécanique même s’il s’agit d’un métier négligé par les femmes. Je veux aussi vivre une indépendance financière… » a-t-elle expliqué.

Jemima veut être modèle à d’autres femmes complexées par la nature de travail et qui sousestimeraient leurs capacités de réaliser certaines tâches. Elle invite cette catégorie de femmes de briser la honte pour réussir à faire les choses.

« Il y a certaines femmes qui ne veulent pas faire des professions comme la mécanique, seulement parce qu’elles ont honte. Elles peuvent être en mesure d’en faire ou intéressées par celle-ci, mais ne le font pas par honte suite à la saleté. Je les exhorte à aimer ce qu’elles veulent faire pour bien réussir », a-t-elle ajouté.

Les femmes qui font des métiers généralement connus aux hommes sont rares en ville de Beni. Pourtant, les organisations féminines ont toujours sensibilisé la communauté à lutter pour une « égalité de sexe » dans tout les domaines de la chambre vie sociale.

Delphin Mupanda

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